ANALYSE – Les IDE de plus en plus sensibles aux ODD

Publié le 15 décembre 2021

La crise économique engendrée par la Covid-19 a influé sur les investissements directs à l’étranger avec un filtrage des dossiers plus accentué au Nord qu’au Sud et une priorisation des « Objectifs de développement durable

La crise sanitaire et ses répercussions économiques ont affaibli les entreprises. Pour éviter qu’elles succombent à des prédateurs, la plupart des gouvernements ont donc cherché à protéger leurs secteurs stratégiques.
 
Une directive de mars 2019 de l’Union européenne instaurait déjà l’idée d’un filtrage des investissements directs à l’étranger (IDE) après une évaluation des projets. Durant la crise, ces examens pour l’approbation des dossiers se sont multipliés avec la création d’une cinquantaine de nouveaux mécanismes de filtrage en 2020. Outils d’une démondialisation, ils permettent de flécher les IDE en fonction de plusieurs critères, dont leur contribution aux Objectifs de développement durable (ODD), mais aussi leur apport à une plus grande résilience du pays et leur conformité à la politique économique nationale. « La sensibilité par rapport aux objectifs de développement durable devient de plus en plus importante au sein des Agences de promotion de l’investissement (API)« , constatait d’ailleurs Alexandre de Crombrugghe, économiste à l’OCDE et responsable de son réseau API, fin octobre 2021 lors d’un webinaire Ebsomed*.
 
« Aujourd’hui, un équilibre commence à se trouver entre le souci de protection des entreprises et la volonté de continuer à s’ouvrir aux marchés à l’extérieur« , souligne Emmanuel Noutary.

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